Renforcement de la surveillance du virus West Nile (VWN) de juin à novembre

Le virus du Nil occidental, West Nile Virus en anglais, a été isolé pour la première fois en 1937, dans le district West Nile, en Ouganda et en France, en Camargue en 1964. 
 
Les oiseaux constituent le réservoir principal du virus. La transmission du virus se fait par l’intermédiaire de piqûres de moustiques principalement du genre Culex (moustique «commun»). Les moustiques s’infectent en piquant un oiseau contaminé et peuvent transmettre le virus à d’autres oiseaux, à l’homme ou au cheval. Les hommes et les chevaux infectés, hôtes accidentels, ne peuvent pas transmettre le virus aux humains qui les côtoient, ni aux moustiques.
Chez l’homme, 80% des cas passent inaperçue et les 20% restant s’apparentent à la grippe. 
 
Un dispositif de prévention collective est en place avec notamment la surveillance sur l’avifaune sauvage. Celle-ci est organisée par le réseau SAGIR et renforcée de juin à novembre.
Le département 86 est considéré à risque pour la première année, rapprochant ainsi la zone de surveillance aux frontières de la région Centre-Val de Loire.
Carte surveillance West Nile
La surveillance s’effectue à travers la collecte d’oiseaux morts (mortalité individuelle de rapaces (diurnes ou nocturnes) et de corvidés, tout oiseau mort avec observation préalable de signes neurologiques et toute mortalité jugée anormale pendant la période à risque).

Les questions sur le protocole sont à adresser à l’adresse sagir@ofb.gouv.fr

Source : SAGIR