Le ministère de l’Agriculture a décidé de renouveler sa campagne de prévention contre la fièvre porcine Africaine (FPA). En premier lieu, pour répondre à l’avancée de la fièvre porcine africaine en Allemagne. Mais aussi, en prévision de déplacements de touristes venant assister aux événements sportifs internationaux de cet été. Elle visera donc l’ensemble des acteurs étant susceptibles de traverser les frontières :
- les transporteurs internationaux ;
- les travailleurs saisonniers expatriés ;
- le grand public, dont les usagers de la nature et les voyageurs internationaux ;
- les propriétaires de cochons dans les territoires d’Outre-mer.
Les recommandations
Le gouvernement y rappelle :
- que le virus a une durée de vie longue, même dans la viande et la charcuterie donc qu’il est essentiel de ne pas ramener de l’étranger et en particulier des zones touchées ;
- que les restes d’aliments à base de porcs ou de sanglier doivent être jetés dans des poubelles fermées et prévues à cet effet ;
- que toute suspicion de la maladie en élevage doit être signalée au vétérinaire ;
- l’importance de signaler tout sanglier découvert mort dans le milieu naturel au réseau SAGIR;
- que les propriétaires de cochons des territoires d’Outre-Mer doivent impérativement éviter tout contact de leurs animaux avec des aliments à base de porc en provenance d’Haïti et de République Dominicaine ;
Un kit de communication
Cette campagne de prévention contre la fièvre porcine africaine va cibler spécifiquement les vacanciers et supporters.
En effet, certains d’entre eux sont susceptibles de faire des allers et retours en Allemagne. L’ensemble des voyageurs internationaux attendus en France cet été et en particuliers lors des Jeux olympiques et paralympiques de Paris sont aussi visés. C’est pour cette raison qu’elle sera diffusée entre juillet et novembre 2024.
Différents canaux de communication, traduits en différentes langues, seront utilisés. Le ministère de l’Agriculture a créé des affiches, des spots radios, des vidéos, mais aussi des campagnes spécifiques aux réseaux sociaux pour toucher un large public.
Source : ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.