Prévenir collectivement l’arrivée de la Fièvre porcine africaine

Il est important de poursuivre les efforts commencés afin de prévenir collectivement l’arrivée de la Fièvre porcine africaine en France (FPA/PPA). En effet, les cas dans la faune sauvage sont toujours présents avec une incidence élevée dans le nord de l’Italie et une nouvelle déclaration a eu lieu dans les dernières semaines en Allemagne.

La FPA peut se propager directement entre les porcs malades et ceux ayant survécu à la maladie. Cela se fait par contact avec le sang, les tissus, les sécrétions et les déjections des porcs infectés. Le virus persiste longtemps dans les tissus organiques des animaux après la mort. Il peut survivre pendant plusieurs mois dans le porc frais et les produits de porc transformés, ce qui peut constituer un risque de transmission de maladies. L’une des principales sources de transmission de la FPA d’un pays à l’autre provient de personnes qui nourrissent des porcs avec des restes de nourriture infectés par le virus et non cuits. La fièvre porcine africaine peut également se propager indirectement. Comme le virus survit longtemps dans le milieu à l’extérieur de l’hôte, il peut se propager par la contamination d’objets, tels que :

  • Les équipements agricoles
  • Les véhicules
  • Les vêtements et chaussures
  • Les aliments du bétail.
En l’absence de vaccin disponible, la prévention de la FPA repose sur des mesures de biosécurité visant à prévenir toute introduction du virus dans les élevages de porcs ou les populations de sanglier.

Voici un rappel des différentes mesures à mettre en œuvre afin de prévenir collectivement la FPA :

  • Les chasseurs doivent signaler tout sanglier mort, séparer l’activité de chasse de celle d’élevage et de retour d’une chasse à l’étranger ne ramener ni trophée ni venaison.
  • Les éleveurs doivent déclarer tous cas suspect, respecter les mesures de nettoyage et de désinfection du matériel partagé avec d’autres fermes ou avec des chasseurs. Ils doivent éviter tout contact entre les porcs ou sangliers et les sangliers sauvages, et mettre en quarantaine les nouveaux porcs introduits en élevage, limiter l’accès aux visiteurs, etc.
    • L’ensemble des mesures de biosécurité obligatoires qui s’imposent aux éleveurs de rente est disponible en cliquant ici.
    • Celles qui s’imposent aux propriétaires d’animaux sans activité commerciale est ici.
    • Des mesures de prévention complémentaires peuvent être réalisées. Retrouvez plus de fiches les documentant sur le site internet du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire.
  • Les transporteurs doivent nettoyer et désinfecter les véhicules après le déchargement de la cargaison.
  • Les voyageurs ne doivent pas transporter de porcs ou de produits d’origine porcine, jeter les restes de repas dans des poubelles fermées, et ne pas visiter d’élevage.