Image Par David Porter De Pixabay 598X455La période des mises-bas peut constituer une période à risque d’excrétion accrue de pathogènes. Des précautions sont recommandées en élevage pour prévenir la diffusion de maladies au sein du troupeau.
L’isolement des femelles au moment de la mise bas dans une case spécifique, la destruction des délivrances, la restriction des visites au strict minimum afin d’éviter toute contamination et transmission de maladies sont quelques exemples simples à appliquer. De plus, la prise de colostrum dans un délai court, en quantité et qualité suffisante reste une des meilleures pratiques pour acquérir des défenses immunitaires pour les nouveau-nés.
En cas d’avortement, la déclaration au vétérinaire sanitaire est obligatoire dans le cadre de la surveillance Brucellose : dès le premier avortement en élevage bovin et à partir de 3 avortements sur une période de 7 jours en élevages d’ovins et caprins. Les GDS ont mis en place des kits entièrement pris en charge pour dépister les autres maladies d’élevage fréquemment rencontrées. A cette occasion, parmi les précautions, il est rappelé aux éleveurs l’importance de se protéger lors de la manipulation des délivrances.
Dans ce cadre, et afin d’étudier les causes d’avortements entrainant de lourdes pertes économiques pour les éleveurs, le dispositif OSCAR (Observatoire et Suivi des Causes d’Avortements chez les Ruminants) est en cours de déploiement en région.
