Parasitisme : bonnes pratiques au pâturage

Le printemps est synonyme de mise à l’herbe pour les ruminants mais aussi de période essentielle pour la gestion du parasitisme. Une réflexion dès le début de la saison permet de gérer au mieux la pression parasitaire  et donc de limiter ses conséquences sur la santé des animaux à l’automne.

Certaines pratiques peuvent limiter les infestations :

  • Favoriser un pâturage tournant ou dynamique pour casser les cycles parasitaires. Il a été mis en évidence qu’un minimum de 20 jours de délai entre deux pâturages permettait une maîtrise de l’infestation
  • Alterner fauche et pâture pour détruire la zone de développement des parasites et allonger le délai entre deux pâturages
  • Alterner les espèces qui pâturent. Les strongles étant propres à chaque espèce, les bovins cassent les cycles des parasites des petits ruminants et inversement
  • Réaliser régulièrement des coprologies pour un usage ciblé des antiparasitaires et ainsi limiter l’apparition de résistances
  • Ne pas laisser les animaux pâturer en dessous de 5 cm, zone où se développent les strongles digestifs
  • Réduire le chargement pour diminuer les excrétions et ainsi la pression parasitaire

Une note technique sur ce sujet a été réalisée par Herbe et Fourrages en collaboration avec les GDS de la région Centre-Val de Loire en juillet 2022. Elle contient des témoignages d’éleveurs ayant mis en place certaines de ces pratiques citées ci-dessus.