Crédit photo ITAVIEn pisciculture, le suivi sanitaire est réalisé sur les sites de production mais la gestion des mouvements est cruciale pour éviter toute introduction de pathogènes, comme dans toutes les espèces. Un pacte d’engagement sanitaire a été signé à cet effet entre les négociants en poisson – AFPPE (association française des professionnels de la pisciculture d’étangs), Etangs de France et GDS France.
Ce pacte s’inscrit dans la démarche nationale de qualification des piscicultures (PNES) pour deux maladies virales des poissons NHI et SHV. Il engage les partenaires sur diverses mesures.
- Les poissons issus d’importation (UE) « non qualifiés ou à statut indéterminé » ne peuvent être versés dans les zones qualifiées indemnes ou en cours de qualification.
- Les brochets et black-bass ne peuvent être livrés/déversés qu’en plans d’eau et en centres d’allotement (en respectant le statut sanitaire de ce dernier) sauf en amont hydraulique de salmonicultures (indépendamment du statut sanitaire de celles-ci) ou de centres d’allotement (qualifiés indemnes ou en cours de qualification).
- Le pacte rappelle la réglementation en vigueur pour la traçabilité des lots de poissons importés :
- Pour les entrées et sorties : registre d’élevage (arrêté du 5 juin 2020),
- Pour les transports et les mouvements : note spécifique de la DGAL.
En complément, un bilan des entrées et sorties doit être effectué tous les mois pour les centres d’allotement important des lots de brochets et de black-bass.
- Le croisement d’espèces en plans d’eau est à risque, notamment chez les clients intermédiaires (grossistes…). Pour le limiter, les salmonidés achetés doivent provenir d’établissements qualifiés (lien liste).
Ce pacte doit à l’avenir aboutir à un approvisionnement en poissons qualifiés indemnes en SHV et NHI, notamment par une entrée en démarche de qualification des principaux fournisseurs étrangers.
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