Le 29 octobre 2025, les autorités ont confirmé la détection d’un cas d’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP) chez une grue cendrée retrouvée morte sur la commune de Gien (Loiret). Ce cas s’inscrit dans le contexte d’une épizootie observée, depuis la mi-octobre, sur le trajet migratoire des grues cendrées, du Nord-Est au Sud-Ouest de la France.
Une situation sous surveillance
La découverte d’un seul oiseau infecté, dans une zone peu dense en élevages avicoles et éloignée des principaux sites de rassemblement d’oiseaux sauvages, ne remet pas en cause la situation sanitaire générale du département. Toutefois, la vigilance est renforcée afin d’éviter toute propagation du virus vers les élevages ou la faune locale. Ainsi, un arrêté préfectoral définit la mise en place de mesures spécifiques pour ces communes du Loiret :
Arrabloy, Briare, Gien, Poilly-lez-Gien, Saint-Brisson-sur-Loire, Saint-Firmin-sur-Loire et Saint-Martin-sur-Ocre.
Ces mesures visent à réduire les risques de diffusion du virus, et concernent notamment :
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Le rappel des règles de biosécurité à appliquer en élevage, basse-cour et lors des activités cynégétiques : utiliser une tenue dédiée et se laver les mains et bottes avant d’entrer dans son élevage, ne pas introduire dans son élevage des matériaux ou aliments qui auraient pu être contaminés par les oiseaux sauvages, ne pas laisser son chien approcher les volailles pendant 2 jours après une chasse, etc.
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La réalisation d’autocontrôles dans certaines catégories d’élevages professionnels (canards, gibiers à plumes, reproducteurs) — aucun élevage concerné n’est actuellement recensé dans la zone.
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L‘interdiction de mouvement et de lâcher de tout gibier à plumes.
- L’interdiction de transport et d’utilisation d’appelants pour la chasse au gibier d’eau.
Rappel des mesures à l’échelle nationale
Depuis le 22 octobre 2025, la France est placée au niveau de risque “élevé” vis-à-vis de l’IAHP. Par conséquent, tous les détenteurs de volailles, doivent appliquer les règles de biosécurité suivantes :
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Mise à l’abri, claustration ou couverture sous filet des volailles et oiseaux captifs ;
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Limitation des contacts avec les oiseaux sauvages ;
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Nettoyage et désinfection systématique du matériel et des véhicules utilisés.
Appel à la vigilance du public
En cas de découverte d’un oiseau sauvage malade ou mort, il est strictement interdit de le toucher.
Les signalements doivent être effectués :
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À la mairie, pour la prise en charge des cadavres ;
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À l’Office Français de la Biodiversité (OFB), pour les oiseaux blessés ou moribonds.
Ces signalements permettent d’assurer une surveillance coordonnée de la faune sauvage et de protéger les élevages de la région.


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