IAHP – foyer en élevage dans le 78 qui touche communes d’Eure-et-Loir

Un foyer d’IAHP a été détecté dans un élevage de faisans du 78 (Yvelines), proche frontière Epernon. La région est concernée par la zone de surveillance (10km autour du foyer) qui s’étend sur des commune d’Eure-et-Loir. 

Dans cette zone, la DDPP indique que des restrictions de mouvements sont mises en place (concernant en particulier les mouvements de volailles, d’œufs) et également des restrictions concernant la chasse au gibier à plumes et gibier d’eau.

Les arrêtés préfectoraux couvrent donc le 78 (infos) et le 28 (détails des communes et mesures dans l’arrêté). 

 

Situation épidémiologique nationale

En date du 4 décembre 2025

  • 89 foyers ont été recensés dans des élevages commerciaux (Pas-de-Calais, Loire-Atlantique, Lot-et-Garonne, Vendée, Cher, Haute-Marne, Allier, Côte-d’Or, Marne, Dordogne, Maine-et-Loire, Loire, Deux-Sèvres, Haute-Vienne, Ain, Yvelines) ;
  • 9 foyers dans des basses-cours et oiseaux captifs non commerciaux (Seine-Maritime, Vendée, Charente-Maritime, Loire-Atlantique, Loir-et-Cher, Bas-Rhin, Aube, Gironde).

De plus, la pression dans l’avifaune sauvage continue d’être importante avec des mortalités constatées, notamment sur des grues cendrées.

Compléments sur la Plateforme ESA

Rappel des mesures à l’échelle nationale

Depuis le 22 octobre 2025, la France est placée a un niveau de risque “élevé” vis-à-vis de l’IAHP. Par conséquent, tous les détenteurs de volailles, doivent appliquer les règles de biosécurité suivantes :

  • Mise à l’abri, claustration ou couverture sous filet des volailles et oiseaux captifs ;

  • Limitation des contacts avec les oiseaux sauvages ;

  • Nettoyage et désinfection systématique du matériel et des véhicules utilisés.

Situation en région Centre Val de Loire

Plusieurs départements sont soumis à des mesures de prévention supplémentaires pour des communes à risque (Cher, Indre, Loiret, loir-et-Cher, et Eure-et-Loir donc). Ces mesures visent à réduire les risques de diffusion du virus, et concernent notamment :

  • Le rappel des règles de biosécurité à appliquer en élevage, basse-cour et lors des activités cynégétiques : utiliser une tenue dédiée et se laver les mains et bottes avant d’entrer dans son élevage, ne pas introduire dans son élevage des matériaux ou aliments qui auraient pu être contaminés par les oiseaux sauvages, ne pas laisser son chien approcher les volailles pendant 2 jours après une chasse, etc.

  • La réalisation d’autocontrôles dans certaines catégories d’élevages professionnels (canards, gibiers à plumes, reproducteurs).

  • L‘interdiction de mouvement et de lâcher de tout gibier à plumes.

  • L’interdiction de transport et d’utilisation d’appelants pour la chasse au gibier d’eau.

Appel à la vigilance du public

En cas de découverte d’un oiseau sauvage malade ou mort, il est strictement interdit de le toucher.
Les signalements doivent être effectués :

  • À la mairie, pour la prise en charge des cadavres ;

  • À l’Office Français de la Biodiversité (OFB), pour les oiseaux blessés ou moribonds.

Ces signalements permettent d’assurer une surveillance coordonnée de la faune sauvage et de protéger les élevages de la région.