La situation sanitaire IAHP évolue rapidement ces derniers jours. Depuis le 06/10/2025, 27 foyers ont été recensées, dont 19 en élevages commerciaux.
Situation nationale
La Vendée est fortement touchée avec 10 foyers confirmés. De plus, la pression dans l’avifaune sauvage s’accentue avec déjà plus d’une centaine de mortalités constatées, notamment sur des grues cendrées.
Rappel des mesures à l’échelle nationale
Depuis le 22 octobre 2025, la France est placée a un niveau de risque “élevé” vis-à-vis de l’IAHP. Par conséquent, tous les détenteurs de volailles, doivent appliquer les règles de biosécurité suivantes :
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Mise à l’abri, claustration ou couverture sous filet des volailles et oiseaux captifs ;
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Limitation des contacts avec les oiseaux sauvages ;
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Nettoyage et désinfection systématique du matériel et des véhicules utilisés.
Autorisation d’une 3ème dose pour les canards de Barbarie
Du fait de la situation épidémiologique préoccupante, la DGAL autorise depuis le 5 novembre la réalisation, sur la base du volontariat, d’une troisième dose vaccinale pour les canards de Barbarie. Il a, en effet, été démontré que les protocoles en trois doses induisaient un meilleur niveau immunitaire et une meilleure maîtrise de la transmission jusqu’à la fin du cycle de production que les protocoles homologues en deux doses. L’instruction technique « mise à l’abri » est mise à jour pour détailler notamment les conditions de la récente dérogation de sortie en parcours adapté, pour les canards « valablement vaccinés » (au moins 15 jours après la 2ème dose) et les modalités de réalisation de la 3ème dose.
Situation en région Centre Val de Loire
Les départements du Cher, de l’Indre, du Loiret et du Loir-et-Cher sont soumis à des mesures de prévention supplémentaires pour des communes à risque. Ces mesures visent à réduire les risques de diffusion du virus, et concernent notamment :
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Le rappel des règles de biosécurité à appliquer en élevage, basse-cour et lors des activités cynégétiques : utiliser une tenue dédiée et se laver les mains et bottes avant d’entrer dans son élevage, ne pas introduire dans son élevage des matériaux ou aliments qui auraient pu être contaminés par les oiseaux sauvages, ne pas laisser son chien approcher les volailles pendant 2 jours après une chasse, etc.
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La réalisation d’autocontrôles dans certaines catégories d’élevages professionnels (canards, gibiers à plumes, reproducteurs).
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L‘interdiction de mouvement et de lâcher de tout gibier à plumes.
- L’interdiction de transport et d’utilisation d’appelants pour la chasse au gibier d’eau.
Appel à la vigilance du public
En cas de découverte d’un oiseau sauvage malade ou mort, il est strictement interdit de le toucher.
Les signalements doivent être effectués :
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À la mairie, pour la prise en charge des cadavres ;
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À l’Office Français de la Biodiversité (OFB), pour les oiseaux blessés ou moribonds.
Ces signalements permettent d’assurer une surveillance coordonnée de la faune sauvage et de protéger les élevages de la région.



