La zone de protection de la zone réglementée du Rhône a été levée le 20/10/2025. Ce département ne comporte plus qu’une zone de surveillance. Les mesures temporaires d’interdiction en matière de certification et de rassemblement en France continentale sont toujours en vigueur.
En France, 88 foyers de DNC ont été détectés depuis le 29 juin dans 6 départements :
- Pyrénées-Orientales : 4 foyers dans des communes proches, le dernier confirmé le 19 octobre ;
- Jura : 4 foyers, tous dans la même commune, le dernier confirmé le 19 octobre ;
- Rhône : 1 foyer unique confirmé le 18 septembre. La zone de protection de la ZR2 a été levée hier ;
- Ain : 3 foyers, dont le dernier confirmé le 14 octobre ;
- Le reste des foyers en Savoie et Haute-Savoie, le dernier confirmé le 21 août.
Levée de la zone de protection de la zone réglementée du Rhône
Depuis le 20/10/2025, la zone de protection de la zone réglementée du Rhône est levée puisqu’aucun nouveau foyer n’a été détecté depuis plus de 28 jours .
Mesures temporaires d’interdiction en matière de certification et de rassemblement en France continentale
Cette levée de zone ne change en aucun cas, les mesures temporaires d’interdiction en matière de certification et de rassemblement en France continentale prises par la Ministre de l’Agriculture le 17/10/2025
Pour rappel les mesures prennent effet le 18 octobre et sont valables jusqu’au 4 novembre 2025 inclus. Elles imposent :
– Interdiction de tout rassemblement « festif » (concours, foires, salons, etc.) de bovins sur tout le territoire métropolitain ;
– Interdiction, dans l’ensemble des régions comprenant une zone réglementée – à savoir l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et l’Occitanie – des marchés de bovins destinés à l’élevage ;
– Interdiction de toute sortie de bovins du territoire métropolitain pour éviter la diffusion du virus hors de France.
Il a aussi été expressément demandé par instruction aux préfets de tous les départements métropolitains de renforcer les contrôles et des sanctions sévères seront appliquées : amende en cas de non-respect des mesures de limitation des mouvements ; augmentée en cas de récidive ; non dédommagement par l’État pour le dépeuplement si les infections résultent de comportements interdits.
Il est rappelé que ces mesures sont prises à cause d’un risque d’application de clauses de sauvegarde qui pourraient être appliquées par la commission Européenne et bloquer les exports d’animaux sur une durée non maîtrisée.