La fièvre porcine africaine (FPA) progresse en Allemagne dans les Länder de Hesse et de Rhénanie-Palatinat.
Ces dernières semaines, l’Allemagne a détecté 3 nouveaux foyers dans des élevages d’engraissement. Ainsi, 5 élevages au total sont infectés par la maladie. 11 nouveaux cas ont été détectés sur des sangliers ce qui porte à 58 le nombre de cas total sur cet animal.
Par contre, la maladie n’a pas avancé et les cas les plus proches restent à 85 km de la frontière française.
Pour éviter que la FPA se répande, l’Allemagne a mis en place des mesures de restrictions portants sur :
- les mouvements d’animaux ;
- l’envoi de semences issues de porcins provenant de zones comprenant des élevages ou des sangliers infectés ;
- l’envoi de viandes, produits carnés même les boyaux, et sous-produits animaux provenant de zones comprenant des élevages ou des sangliers infectés.
Campagnes de communications
La France, quant à elle, a mis en place plusieurs campagnes de sensibilisation pour faire connaître le risque de PPA. La MSA, elle aussi, s’empare de ce sujet et souhaite alerter des risque encourus lors de l’accueil de salariés saisonniers. Elle concernera toutes les filières agricoles, de l’élevage, forestières, et les abattoirs.
Elle rappellera que :
- La peste porcine africaine (PPA) est une maladie animale contagieuse qui concerne uniquement les porcs et les sangliers.
- La PPA est inoffensive pour l’homme et sans danger pour les consommateurs de produits à base de porc ou de sanglier.
- En revanche, la PPA est mortelle pour les porcs et les sangliers. Elle occasionne des pertes économiques très graves pour la filière porcine.
- La PPA est présente dans plusieurs pays d’Europe centrale et de l’Est. Elle peut être transmise par des aliments contaminés provenant de pays infectés.
- La France est indemne de PPA. Pour qu’elle le reste, il est nécessaire de respecter quelques mesures de précaution afin d’éviter d’introduire la PPA sur le territoire français.